Communiqué de l’intersyndicale FO CGT FSU Sud de l’Inspe
- Quand sera versée la prime de panier de 17,50 euros par repas?
- Est-ce que le paiement des primes (de façon générale) pour les personnels Biatss va connaître des modifications quant aux dates de paiement?
- Pour la PIU, quand sera-t-elle versée et selon quelles modalités?
-Est-ce qu’il est prévu une prise en charge, un remboursement des frais occasionnés par le télétravail (coût supplémentaire pour l’électricité, coût du matériel lié à l’informatique etc.)
- Pour certains, surtout les personnels qui payaient des tarifs assez bas, la fermeture des cantines entraîne un coût supplémentaire important pour les dépenses d’alimentation et c’est d’autant plus difficile pour les personnels dont les enfants allaient à la cantine. Est-ce qu’il serait envisageable d’augmenter le montant des primes en particulier pour les personnels qui perçoivent des salaires modestes ou créer une prime bas salaire spéciale ?
Bien entendu l’intersyndicale refuse aussi tout rattrapage, contrôle, évaluation ou examen en présentiel à l’INSPÉ jusqu’à la rentrée de septembre, et seulement si la situation sanitaire le permet à partir de septembre.
Demain,jeudi,nouvelle journée de mobilisation très forte dans l'enseignement supérieur et la recherche.
- 11h00 : Arrivée des manifestant·es vêtus de noirs, avec un brassard et un livre.
- 11h00-12h00 : Prise de parole suivies d'actions symboliques.
- 12h00 : Levée de livres.
- 12h30 : Cérémonie funèbre & renaissance de l'Université, parcours jusqu'à la place du Panthéon + discours
- 8h-10h : Distribution de tract festive
- 8h-11h : Déambulation dans les amphis
- 10h : Anti-manif (#ManifDeDroite)
- 10h-12h : Atelier : ”Quelle université dans la crise sociale et environnementale? “ - Rdv Atrium
- 11h : Die-in devant la tour Zamansky
- 11h30 - 13h : AG sur les marches à côté de l’auditorium + cantine ouverte (rdv 9h au QG pour aider à préparer)
- 13h : Départ collectif de Jussieu en manifestation
AG 4 mars 12h - amphi Molitor et Batignolles
Cela fait tout juste deux ans qu'on vous envoie des mails, des tracts, des analyses sur la réforme de la formation des enseignants.
Vous avez reçu cette semaine encore, le dernier courrier de notre ministre, et le compte-rendu de la réunion de ce mercredi au ministère.
Certains d'entre vous sont d'accord avec nos analyses, d'autres non. Le principe même d'une réforme est probablement souhaitée par un certain nombre d'entre nous ; qui défendrait bec et ongles la formation dans sa forme actuelle ?
En revanche, il serait très surprenant que quiconque parmi vous soutienne la manière dont vous traite le ministère.
Devant le flou des annonces, toutes les Inspé de France ont demandé le report. La réponse de Vidal est claire, c'est non.
De la même manière, tous les établissements ont protesté sur le nouveau mode de désignation des directeurs.trices d'Inspé : fin de non-recevoir.
Vidal assène de nouveau très clairement le fait qu'un tiers des formateurs devra être issu du "terrain" : quelle considération en retirez-vous, vous qui êtes à plein temps à l'Inspé ?
Le Ministère vous somme de rédiger les maquettes pour avant-hier ; mais il est incapable de présenter des solutions viables pour la mise en stage (c'est vrai que c'est un détail...). Vous êtes consciencieux, certains d'entre vous ont commencé le travail sur les maquettes ; combien de fois allez-vous devoir revoir votre copie, à chaque changement d'avis de hauts fonctionnaires qui ne connaissent rien à votre métier ?
Ne rêvons pas : ce qui se profile pour nous Inspé, c'est un dépeçage en règle. Le Ministère n'en a rien à faire de la formation des enseignants, contrairement à nous. Son seul objectif est de faire des économies sur les postes de fonctionnaires et de mettre au pas les enseignants.
Jeudi 5 mars, la coordination nationale des facs et labos en lutte, soutenue par l'intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche, a lancé un mot d'ordre : le 5 mars, les facs et la recherche s'arrêtent.
Nos postes, nos conditions de travail, c'est notre affaire.
Reprenons la main sur notre travail. Refusons le mépris immense que le Ministère nous oppose. Réunissons-nous mercredi 4 mars, tous ensemble, pour décider collectivement.
le 5 mars l'université et la recherche s'arrêtent.
https://universiteouverte.org/2020/02/13/le-5-mars-saffiche-partout/
Préparation du 5 mars et de la prochaine coordination
Cher·es collègues, cher·es camarades,
Lors de la coordination nationale des facs et labos en lutte réunie les 1er et 2 février 2020 à Saint-Denis un calendrier a été établi. Celui-ci s'articule notamment autour de la date du 5 mars, jour où l'université et la recherche s'arrêtent. Cette journée sera suivie d'une deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte les 6 et 7 mars.
Il est fondamental, dès aujourd'hui et comme nous le faisons depuis le 5 décembre, d'amplifier et d'étendre d'ici là la mobilisation et la grève dans toutes les facs et labos de France, par la participation aux journées d'action interprofessionnelles, par des initiatives locales, par des assemblées générales. Notre objectif est que le journée du 5 mars apparaisse très largement comme le premier jour d'arrêt complet de l'université et de la recherche à l'échelle nationale.
Nous avons du travail pour que cet objectif soit atteint !
L'ensemble du calendrier de la mobilisation est disponible ici : https://universiteouverte.org/
La motion adoptée le 2 février est accessible à cette adresse : https://universiteouverte.org/2020/02/02/motion-coord-1-2-fevrier/
Pour préparer le 5 mars, jour où "l'université et la recherche s'arrêtent" :
Déjà, des présidences d'université veulent découpler le 5 mars de la grève, en en faisant une simple journée banalisée. Si cela doit nous encourager car cette date commence à apparaitre incontournable, il est impératif, dès maintenant, de refuser ces seules solutions qui aurait tendance à vider les facs et de travailler ensemble pour que le 5 mars soit une journée nationale de lutte. Le 5 mars, nous ne nous contenterons pas d'arrêter pour quelques heures l'université et la recherche partout en France : nous lancerons un mouvement qui sera un pas décisif vers la satisfaction de nos revendications.
Les actions de la journée doivent être à la hauteur de ces ambitions. Les semaines et jours précédents, il faut organiser des assemblées générales partout, qui puissent décider des actions à mener pour rendre la grève réelle. Le matin du 5 mars, nous invitons les assemblées générales à mettre en place des actions locales d'envergure sur tous les campus et dans toutes les villes. L'après-midi nous proposons d'appeler à des manifestations dans toutes les villes universitaires, ou dans les espaces centraux des agglomérations, si possible en lien avec les autres secteurs en lutte.
Pour que le 5 mars soit une journée aussi puissante que nous le souhaitons tou·tes, qui marque une nouvelle étape dans la grève, il faut renforcer la mobilisation dans toutes nos facs et labos dès maintenant. Une longue liste d'actions à mettre en œuvre pour construire la grève du 5 mars a été rédigée avec la motion votée le 2 février.
Il est essentiel de reprendre les discussions dans les plus petits collectifs de travail (réunions d'équipe pédagogique ou de recherche), de faire du porte-à-porte dans les facs et labos, de tenir des tables dans les lieux de passage et de tracter. La date du 5 mars peut sembler lointaine à beaucoup, mais elle ne sera une réussite que si toutes les personnes mobilisées la préparent dès maintenant !
Pour ce faire, du matériel existe, disponibles dans la rubrique "Boite à outils" du site www.universiteouverte.org et sur bien d'autres espaces internet des collectifs en lutte.
Dans les prochains jours, nous vous ferons parvenir plus de matériel, notamment une affiche et une proposition de tract.
Pour préparer la deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte des 6 et 7 mars, en région parisienne :
Il est également crucial que tous les collectifs mobilisés (facs, laboratoires, UFR, écoles, etc.) préparent la coordination nationale des facs et labos en lutte des 6 et 7 mars. Pour ce faire, chaque collectif doit organiser des assemblées générales qui, en plus des questions d'organisation locale, auront deux objectifs :
- débattre des revendications qui sont remontées les 1er et 2 février (lien vers la motion), décider de les approuver ou non et les hiérarchiser
- mandater une délégation qui se rendra à la coordination nationale des 6 et 7 mars et votera la liste de nos revendications au niveau national. La forme du mandat est à l'appréciation des collectifs, mais plus les discussions sur les revendications proposées à la coordination précédente auront été précises au niveau local, plus les décisions de la coordination des 6 et 7 mars auront de poids ! Les délégations doivent être le plus variées possibles (disciplines représentées et statuts) et nous demandons aux AG d'être particulièrement attentives à l'inclusion des étudiant·es, des personnel·les administratif·ves et des précaires dans les délégations.
Les trajets de ces mandaté·es doivent être pris en charge - a minima pour les précaires, les étudiant·es et les personnel·les administratif·ves - par les caisses de mobilisations locales. Nous invitons les assemblées générales franciliennes à prévoir, dans la mesure du possible, une participation financière aux trajets des mandaté·es non-parisien·nes qui auraient eu du mal à réunir les sommes nécessaires. L'organisation francilienne proposera également des hébergements pour ceux et celles qui en auront besoin.
Ces propositions émanent d'une coordination qui a rassemblé un nombre et une diversité de participant·es exceptionnels. Notre mouvement est puissant, à la mesure des attaques faites aujourd'hui à nos systèmes de solidarités et au service public de l'enseignement et de la recherche.
A nous d'amplifier et d'intensifier la mobilisation de toutes nos forces pour gagner !
Résultats de la coordination nationale inter pro du dimanche 9 février
L'inter pro appelle à co-organiser une manifestation en direction de l'Assemblée nationale à Paris le 17 février, premier jour de débat parlementaire concernant le projet de loi sur les retraites et journée de grève dans les transports. L'inter pro a également noté la date du 5 mars proposée par la coordination des facs et labos comme date de manifestation nationale à Paris ainsi que la préparation d'une semaine noire de grève générale, éventuellement la semaine du 16 mars.
Par ailleurs, les actions inter pro à soutenir particulièrement pour les deux semaines à venir : à Paris, rejoindre la guérilla des poubelles (début du blocage du privé en plus du public à partir de lundi) et ailleurs blocage des E3C dans les lycées des régions ou les vacances scolaires n’ont pas commencé. Pour Paris, notre appui au blocage des E3C sera essentiel durant la semaine du 24 février. La coordination nationale de l’éducation peut nous envoyer tous les jours une carte des lycées à bloquer au niveau national/parisien.
La prochaine date de la coordination interprofessionnelle a été fixée le 23 février.
Et quelques notes sur les débats et autres dates proposées durant cette coordination:
Tous en grève et en manifestation le jeudi 6 février pour le retrait du projet Macron-Philippe de retraite
Départ à 13h30 de Gare de l’Est en direction de Nation.
Motion de la coordination des facs et Labos en lutte - 2 février 2020
La coordination des Facs et Labo en lutte a voté hier soir un important texte de motion et proposé un calendrier des actions. Vous pouvez les diffuser dans vos UFR et sur vos listes : http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8631.
I/ Etat des lieux
Toujours beaucoup de motions d'UFR mais aussi de conseils centraux (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8560) et de laboratoires (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8601) ; les revues continuent de se mettre en grève (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8591).
La semaine qui vient de s'achever a été marquée par des démissions de comité de visite de l'HCERES (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8628 ; le fichier contient aussi une liste de personnes démissionnaires) et par des motions votées au CNU (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8623).
Ça bouge donc dans l'ESR et une partie de la presse a bien voulu s'en apercevoir : http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8622
Le Média a consacré vendredi soit une longue émission à la rébellion de l'Université et de la recherche "face au désastre qui vient" - Marche ou grève : http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article7809
II/ Que faire?
Le séminaire Politique des Sciences qui existe depuis dix ans a été consacré jeudi 30 janvier à ce "Que faire?" (analyses, propositions, débat) : http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8627
Une seconde séance exceptionnelle du séminaire aura lieu jeudi 6 février, de 17 à 21h, en salle 13, au 105 bd Raspail. La "soumission" de projet. Bureaucratie, management et capital humain. Avec Johan Giry (à propos de l'ANR : https://www.cairn.info/revue-zilsel-2017-2-page-63.htm), Béatrice Hibou (La Bureaucratisation du monde à l'heure néolibérale, La Découverte, 2012), Michel Feher (Le Temps des investis. Essai sur la nouvelle question sociale, La Découverte, 2017), Johann Chapoutot (Libres d'obéir. Le management du nazisme à aujourd'hui, NRF Essais, 2019). Séance à nouveau co-organisée avec #NousSommesCandidat et RogueESR, et retransmise en direct sur Youtube (https://www.youtube.com/channel/UCnTWR2yCIRn_Po8v3EzQJfg/live)
Que faire en attendant les accusés de réception de notre candidature collective à la présidence de l'HCERES? Se préparer à les réclamer à Mme Vidal en même temps que le texte du projet de loi LPPR… http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8610
III/ Réflexions et récit d'expérienceUne autre université peut-elle se penser en dehors de la question écologique? Premières réflexions "en vert et contre tout" (il y en a sûrement d'autres) :http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8630
"Le moment slutiste" est celui d'un membre de SLU "embedded" (il tient au mot) dans des actions de mobilisation… http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8625
Nous mettons à jour le calendrier des séminaires, actions, journées de mobilisation : http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8598
Humeur massacrée d'un enseignant chercheur
Programme Sorbonne des luttes de la semaine
Aujourd'hui, rendez-vous 12H30 place Jussieu pour partir ensemble à la manifestation.
Nous rejoindrons le cortège unitaire ESR à 13h au croisement Gobelins / Arago.
jeudi 12h - amphi D035 (Serpente)
Assemblée générale sur la LPPR.
jeudi 14h - opération #BalanceTonRapport! contre l’évaluation inégalitaire et darwinienne.
vendredi 12h30 - amphi 45B (Jussieu)
Assemblée générale Sorbonne Université inter-UFR et inter-services pour organiser la suite de la mobilisation à Sorbonne Université.
samedi-dimanche - Bourse du travail Saint-Denis
Coordination nationale des facs et des labos en lutte
Les syndicats CGT de Sorbonne Université Ferc-Sup et SNTRS
grève et manifestation le 29 janvier ! Soyons nombreux en manifestation mercredi après-midi !
Les manifestations du vendredi 24 janvier pour le retrait du projet de loi sur la réforme des retraites ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de participants. A Paris, ce sont entre 350 000 et 400 000 manifestants qui ont exigé le retrait du projet de loi.
(vous trouverez en pièce jointe un communiqué du l’UD FO « Un monde de dingue » portant également sur la répression, ainsi qu’un communiqué parisien du SNUDI FO, Sud Education, CGT Educ’action et CNT de soutien aux lycéens victimes de la répression suite aux événements survenus au Lycée Hélène Boucher)
L'intersyndicale nationale a publié un nouveau communiqué (que vous trouverez en pièce jointe) annonçant "une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles" le mercredi 29 janvier (départ 13h30 de Place d’Italie), veille de la "conférence de financement" organisée par le gouvernement.
Par ailleurs, le gouvernement a rendu public son étude d'impact dans le cadre de la présentation de deux projets de loi au conseil des Ministres (vous trouverez en pièce jointe un communiqué et une analyse de FO).
Le conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative, a rendu un avis. Il souligne en particulier à propos de la pseudo "revalorisation des enseignants" que « sauf à être regardées, par leur imprécision, comme dépourvues de toute valeur normative, ces dispositions (...) sont ainsi contraires à la Constitution ».
(vous trouverez en pièce jointe un communiqué de la FNEC FP FO à ce sujet ainsi qu’un communiqué du SNUDI FO sur les pistes de travail du Ministère sur les obligations de service et les missions des enseignants).
Depuis le 5 décembre 2019, le SNUDI FO 75 invite les collègues à se réunir en assemblée générale pour décider ensemble de la grève jusqu’au retrait de projet de réforme des retraites qui seule permettra de faire reculer le gouvernement.
Il exige le retrait du projet de réforme des retraites, avec la Confédération générale du travail Force Ouvrière, aux côtés des salariés de toutes les professions.
Si ce n’est pas encore fait, merci de nous faire remonter l’état de grève sur la semaine.
La manifestation de mercredi partira à 13h30 de la place d’Italie
Le gouvernement doit retirer son projet de retraites universelle par points !
Manifestation à Paris le vendredi 24 janvier: Départ 11h place de la République pour se rendre place de la Concorde.
Participons massivement à la manifestation unitaire à Paris vendredi 24 janvier, jour du passage en conseil des ministres du projet Macron-Philippe. Public-Privé: Toutes et tous en grève le vendredi 24 janvier.
Jeudi 23 janvier Assemblée Générale à l'INSPE Molitor à l'appel de l'intersyndicale de l'Inspé de 12h30 à 13h30
C'est maintenant qu'il faut se mobiliser
Vendredi 24 janvier grève et manifestation
RDV à Jussieu pour un départ ensemble à 10h
Jeudi 23 janvier Assemblée Générale à l'INSPE Molitor
à l'appel de l'intersyndicale de l'Inspé
Réforme des retraites ce n'est pas fini !
Arrêtons le travail maintenant !
Ne faisons plus grève par procuration !
Le mouvement pour le retrait de la réforme des retraites dure depuis maintenant 50 jours.
Le secteur des transports (SNCF, RATP) est en pointe de ce mouvement depuis le début.
A côté d'eux, de nombreux autres secteurs se mobilisent également :
-
l’Éducation nationale, l'hôpital
-
les avocats,
-
l'énergie, les raffineries, les dockers,
-
les imprimeries de la Banque de France,
-
l'Opéra de Paris, de Rouen…
-
les personnels municipaux,
-
les bibliothèques publiques…
Et nous, à Sorbonne Université et à l'Inspé ?
Nous sommes nombreux à critiquer ce projet de réforme, à refuser le modèle de société que Macron veut nous imposer.
Nous voyons bien que cette réforme fait système avec les réformes précédentes sur la Fonction publique, l'assurance-chômage, mais aussi dans l'éducation et l'enseignement supérieur.
N'attendons pas que nos collègues des autres secteurs s'épuisent.
A l'université plusieurs services et labos ont voté la grève en Assemblée générale : bibliothèques, UFR de maths, UFR de physique, labo GRIPIC…
130 enseignants chercheurs de SU signent l'appel à faire grève (http://chng.it/N5YnbgfVkS).
Nous sommes nombreux à chaque manifestation. Soyons nombreux à arrêter le travail dès maintenant.
Les pétitions peuvent servir. Donner aux caisses de grève peut aider. Aller en manifestation donne du poids à la mobilisation…
Mais notre véritable outil pour faire pression sur le gouvernement, c'est la grève. Car faire grève, c'est le seul moyen pour vraiment se donner le temps de faire le tour des bureaux, de convaincre nos collègues, de se réunir en assemblée générale, de libérer les étudiant.e.s de leurs obligations d'assiduité.
SORBONNE : appel des enseignants chercheurs à la grève : réunion mercredi 22 janvier à 12h30 en amphi 55A à Jussieu
Bonjour à toutes et à tous,
Plus d'une centaine de collègues ont signé l’appel à la grève des enseignants, enseignants chercheurs et chercheurs de Sorbonne Université afin de refuser la réforme instaurant un système de retraites par points et la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR).
Une réunion est programmée mercredi 22 janvier à 12h30 en amphi 55A (Campus Jussieu) afin de mettre au point les modalités pratiques permettant de rendre cette grève effective.
Nous invitons l'ensemble des enseignants, enseignants chercheurs et chercheurs de Sorbonne Université à rejoindre la mobilisation.
La multiplication des initiatives à Sorbonne Université montre que la mobilisation se développe : depuis la semaine dernière, des collègues installent un piquet de grève chaque jour entre 8h30 et 10h30 devant l’entrée principale de Jussieu et diffusent l’appel. Cela interpelle les personnels de l’université qui passent, des discussions s’engagent.
L'AG d'hier en maths, d'aujourd'hui en physique ont rassemblé chacune 80 personnes. Elles ont toutes les deux voté la grève pour vendredi 24 janvier et ont décidé de se réunir de nouveau lundi prochain à 12h.
D'autres réunions sont prévues cette semaine dans d'autres UFR et laboratoires (LIP6, IEES, METIS, Ingénierie…).
Dans de nombreux secteurs professionnels, des grèves débutent ou se sont maintenues parfois pendant plus de 40 jours (SNCF, RATP, enseignement du premier et second degré, raffineries, ports, déchèteries, avocats, hôpitaux, police scientifique, opéra de Paris, Radio France…) ! Toutes ces actions montrent que le mouvement contre la réforme des retraites et toutes les lois de régressions sociales ne fait que commencer. Dans ce contexte, concertons-nous afin d’organiser et étendre la grève et stopper réellement les examens et les enseignements.
C’est nécessaire pour faire reculer le gouvernement : les grévistes des transports ne pourront pas y arriver seuls !
Les autres rendez-vous déjà prévus :
- Jeudi 23 janvier 13h amphi 55B : AG Jussieu (tous les personnels)
- Jeudi 23 janvier 18h : marche aux flambeaux (Nation)
- Vendredi 24 janvier 11h : manifestation interprofessionnelle (République) – RDV à 10h au départ de Jussieu
- Jeudi 30 janvier 12h amphi Michelet : AG Sorbonne
Désabonnement :
1ère coordination nationale des facs et des labos en lutte Paris – les 1er et 2 février
https://universiteouverte.org/2020/01/21/coordination-nationale/
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=forums&
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=forums&srcid=MDUwMDg3Nzc3MDMyNDcyNzQzNjIBMTIzNzQxMzM1NTY0MDg3MzE5NjIBRkNjeHk5eDFFUUFKATAuMQEBdjI&authuser=0
Les nouvelles du week-end
le report d'un an de la réforme de la formation des enseignants annoncé par JM Blanquer à la CPU – résultat de la mobilisation des jurys de CAPES (en philo et en histoire surtout), des responsables de master MEEF… et probablement aussi, de l'impréparation grotesque du ministère de l'Education Nationale. Les motions n'ont pas été écrites en vainhttp://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8581
Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup (CÉSP) a rendu le 9 janvier son rapport à F. Vidal. Nous publions l'analyse du sénateur P. Ouzoulias concernant ce qui lui semble "une ouverture de la boîte noire de la sélection à l'université" (la reconnaissance des algorithmes locaux) http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8597
Enfin, mises en grève et motions de revue (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8591), motions de départements, d'AG (http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8560), etc sont recensées sur le site de SLU. Mais deux "framapads" ont été créés pour que les collègues publient eux-mêmes les motions votées :
- dans leur structure (départements et UFR université, conseils centraux, labos, revues) : https://mensuel.framapad.org/p/Motions_par_structure
- dans leur discipline : https://mensuel.framapad.org/p/Motions_par_disciplines
Vous pouvez vous en saisir! Cela permet d'y voir ensuite plus clair.